mardi 31 janvier 2012

Anonyme, Portrait de Wolfgang Amadeus Mozart

Anonyme, Portrait de Wolfgang Amadeus Mozart, dit le "Mozart de Bologne", 1777, Civico Museo Bibliografico Musicale, Bologne, Italie.



Personne présente sur l'image :
Mozart (Wolfgang Amadeus, 1756-1791)
  • Il fut peint à Salzbourg pour le père Martini qui l'avait commandé pour sa galerie de portrait de compositeurs.
  • Léopold Mozart écrira à propos du portrait, dans une lettre adressée au père Martini, datée du 22 décembre 1777 : « C'est une œuvre d'art de valeur médiocre, mais je peux vous assurer que du point de vue de la ressemblance, elle est parfaite. ». (« Malerisch hat es wenig wert, aber was die Ähnlichkeit anbetrifft, so versichere ich Ihnen, daß es ihm ganz und gar ähnlich sieht. »).

vendredi 27 janvier 2012

AGCCPF, Le livre blanc des musées de France





Source : Site Ocim
"Rédigé par Christophe Vital au nom de l’association générale des conservateurs des collections publiques de France (AGCCPF) qu’il préside, « Le Livre blanc des Musées de France » a fait l’objet d’un numéro spécial (n°260, 2010-3) de la revue Musée et Collections publiques de France. Rendu public le 4 février dernier au Palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental, cette ouvrage est le produit de deux années de réflexion, d’échanges entre les membres de l’association et de ses sections fédérées ainsi qu’avec une dizaine d’autres associations et organismes professionnels. Ces constats et réflexions sur l’avenir des Musées de France sont organisées en quatre grands chapitres : Années 1980 à 2000 : un développement spectaculaire ; Les musées en crise ? ; Les difficultés d’application des textes en vigueur : un frein pour le fonctionnement des musées et leur développement ; Un grand plan stratégique et d’actions pour les musées : les principales propositions de l’AGCCPF."

Revue Musées et collections publiques de France, N°260/2010/3.
Prix 25€. Est en vente à la librairie du Louvre.

jeudi 26 janvier 2012

De la Tour, Henry Dawkins

DE LA TOUR, Henry Dawkins, vers 1750, pastel sur papier, monté sur toile, 66.7 x 53.3 cm, The National Gallery, Londres.

Desjardins, Captifs

DESJARDINS, Captifs, 1682, Musée du Louvre, Paris.

©Eosclio
L'Empire :
©Eosclio
La Hollande :
©Eosclio
Le Brandebourg :
©Eosclio
L'Espagne :
©Eosclio

Coustou, Le Dieu de la Santé montre à la France le buste de Louis XIV.

COUSTOU, Le Dieu de la Santé montre à la France le buste de Louis XIV, 1693, Musée du Louvre, Paris.
© Eosclio


© Eosclio

mercredi 25 janvier 2012

A 33,000-Year-Old Incipient Dog from the Altai Mountains of Siberia.

A 33,000 year-old incipient dog from the Altai Mountains of Siberia : evidence of the earliest domestication disrupted by the last glacial maximum.

ARTICLE SUR plosone.org


Extrait : © 2011 Ovodov et al.

"The dog is the oldest domesticated animal, and patterns of its earliest occurrence are of great importance in current zoology, anthropology, and archaeology. Although the presence of domesticated dogs is established for about the last 14,000 calendar years (cal BP), the existence of dogs prior to the Last Glacial Maximum (LGM), ca. 26,500–19,000 cal BP, is unresolved. A dog-like canid skull, recently reported from the Upper Paleolithic site of Goyet (Belgium) (50°24′N, 05°04′E) with a direct age of ca. 36,000 cal BP, raises questions about the time and place of the earliest domestication of the dog. The large size of the Goyet skull and other very early canid material, hampers the determination of whether these earliest remains represent domesticated dogs rather than wolves with a few cranial features typical of dogs.

Morphological characteristics remain the most reliable criterion for separation of domesticated dogs from wolves . The results of DNA analyses of modern dogs and wolves are contradictory, with China, and the Middle East suggested as the exclusive setting for initial domestication of dog. Direct age determination of putative early dogs (rather than assumed dates of associated other bones or charcoal) is crucial and Accelerator Mass Spectrometry (AMS) radiocarbon dating is the best available method for establishing the antiquity of early dogs."

© 2011 Ovodov et al., The Razboinichya canid.

De Vinci, Portrait de Mona Lisa.

Léonard de Vinci, Portrait de Mona Lisa, dite "La Joconde", entre 1503 et 1506, huile/bois, 77 H x 53 L, Département des Peintures, Musée du Louvre, Paris.



  • Commandé par le florentin Francesco del Giocondo, époux de Mona Lisa entre 1503 et 1506.
  • Nombreuses copies dont une conservée au Louvre.
  • Légère diminution du tableau sur les côtés (environ 7 mm).
Histoire :
  • 1665-1666 : il passe du palais du Louvre à la galerie des Ambassadeurs du palais des Tuileries.
  • 1690-1695 : Louis XIV transfère le tableau dans la galerie du roi au château de Versailles. 
  • 1797 : il gagne le salon carré du Muséum central des arts de la République (le futur Musée du Louvre).
  • 1801 : il est à nouveau déplacé sur ordre du premier consul Bonaparte qui le fait accrocher au palais des Tuileries, dans les appartements de Joséphine. 
  • 1802 : Bonaparte le rend à la grande galerie du Louvre.
  • 1870 : il est mis en sécurité dans les souterrains de l'Arsenal de Brest puis retourne au Louvre à l'issue de la guerre franco-prussienne.
  • 21 août 1911 : vol du tableau au Louvre.
  • 22 août 1911 : le peintre Louis Béroud se rend au Louvre pour y faire un croquis de sa prochaine toile Mona Lisa au Louvre, mais à la place de La Joconde se trouve un grand vide. Béroud contacte les gardiens, qui indiquent que l'œuvre doit être à l'atelier photographique de la maison Braun. Quelques heures plus tard, Béroud s'enquiert à nouveau auprès des surveillants et on lui apprend que Mona Lisa n'est pas chez les photographes. Le tableau a bel et bien été volé. Le préfet Louis Lépine envoie sur place M. Hamard, chef de la Sûreté et soixante inspecteurs. Le criminologue Alphonse Bertillon découvre une empreinte de pouce sur la vitre abandonnée, il décide de relever les empreintes digitales des 257 personnes travaillant au Louvre. L'analyse des dactylogrammes ne donne aucun résultat, ce qui entraîne la démission du directeur du Louvre Théophile Homolle. Le juge d'instruction Joseph Marie Drioux, que la presse surnomme ironiquement « le marri de la Joconde », emprisonne plusieurs jours le poète Guillaume Apollinaire, celui qui avait un jour crié qu'il fallait « brûler le Louvre », pour complicité de recel de malfaiteur (ayant quelques années auparavant employé comme secrétaire et factotum Géry Pieret, cet aventurier d'origine belge avait lui-même dérobé des statuettes et des masques phéniciens au Louvre  : ayant contacté le 28 août le quotidien Paris-Journal, il lui fait parvenir une statuette volée au Louvre puis par bravade s'accuse d'avoir volé la peinture et réclame 150 000 francs-or pour sa restitution ; en fuite, la cour d'assises de la Seine le condamne par contumace en 1912 pour le vol des trois statuettes ibériques à dix ans de réclusion) et soupçonne le peintre Pablo Picasso qui est longuement interrogé (il avait acheté à Géry Pieret ses masques et statuettes dont le primitivisme influencera les Demoiselles d’Avignon). Le vol est revendiqué par plusieurs mythomanes, dont l'écrivain italien Gabriele D'Annunzio qui avait composé en 1898 une tragédie intitulée La Joconde en la dédiant à « Eleonora Duse aux belles mains ». La Société des amis du Louvre offre une récompense de vingt-cinq mille francs, par ailleurs un anonyme propose de doubler cette somme. La revue L'Illustration promet cinquante mille francs pour qui rapporterait le tableau dans les locaux du journal. En 2013, en tenant compte de l'inflation, cette somme représenterait 10 millions d'euro.
  • 10 décembre 1913 : le voleur était l'Italien Vincenzo Peruggia, un vitrier qui avait participé aux travaux de mise sous verre des tableaux les plus importants du musée. Il conserve le tableau pendant deux ans dans sa chambre à Paris, il était caché dans le double fond d'une valise de bois blanc, sous son lit. De retour en Italie, il propose de le revendre à un antiquaire florentin, Alfredo Geri, qui avait passé une petite annonce pour acheter des œuvres d'art et qui donne l'alerte. Geri ayant prévenu la police, Peruggia est arrêté dans la chambre de son hôtel (rebaptisé par la suite hôtel Gioconda), et n'est condamné qu'à 18 mois de prison, la presse italienne saluant son patriotisme.
  • 4 janvier 1914 : elle revient solennellement au Louvre dans un wagon première classe spécialement affrété à cette occasion.
  • 1914 : comme une grande partie des collections du musée, le tableau est mis en sécurité à Bordeaux puis à Toulouse.

Bibliographie/Webographie :
Notice sur la base Joconde

mardi 17 janvier 2012

Journée d'études : Groupe art contemporain de la SFIIC – INCCA-F

Source : href="http://afroa.fr/fr/actualite/"

GROUPE ART CONTEMPORAIN DE LA SFIIC – INCCA-F
Journée d’étude : Retour vers le futur, la restauration à l’épreuve du temps
Jeudi 26 janvier 2012
Auditorium Colbert, Paris
INP / INHA, Galerie Colbert,
Accès : 6, rue des Petits Champs ou
2, rue Vivienne, 75002 Paris
Entrée libre
Le groupe art contemporain de la SFIIC et l’INCCA-f organisent une journée d’étude consacrée à la conservation-restauration d’œuvres contemporaines.
De jeunes professionnels de la conservation-restauration sont invités à faire part de leurs recherches ou à commenter leurs travaux de diplôme de façon critique et ce en concertation avec le responsable des œuvres étudiées. Le but de cette journée est de favoriser les échanges concernant les choix d’intervention de conservation-restauration et d’évaluer leur validité, après que les œuvres concernées ont réintégré leurs collections d’origine.
Programme
13 h 30 Accueil des participants
Introduction par Antonio Rava, restaurateur
14 h Gwenola Corbin, restauratrice, et Alain Colombini, ingénieur au CICRP
De l’étude de l'œuvre de Kenji Yanobe, Food Soldier (Godzilla), Frac PACA, au développement d’une recherche sur l’identification et les dégradations des caoutchoucs
15 h Céline Chrétien, restauratrice, et Richard Fauguet (sous réserve)
Conservation-restauration d’une œuvre contemporaine en élastomère de silicone : Mirida de Richard Fauguet, Frac Franche-Comté
16 h Carolina Hall, restauratrice, et Maximilien Durand
Conservation-restauration d’une Cuisine-bar pour l’unité d’habitation de Marseille, Musée des Arts décoratifs, Paris
17 h Débat, modératrice : Dominique Gagneux
Conclusion par Antonio Rava

samedi 14 janvier 2012

Hogarth, Before


William Hogarth, Before, 1730-31, Oil on canvas, 37,2x44,7cm, Fitzwilliam Museum, Cambridge, UK.



Hogarth, After


William Hogarth, After, 1730-31, Oil on canvas, 37,2x45,1cm, Fitzwilliam Museum, Cambridge, UK.


Highmore, Pamela and Mr B. in the Summer-House


Joseph Highmore, Pamela and Mr B. in the Summer-House., c. 1744, Oil on canvas, 62,9x75,6cm, Fitzwilliam Museum, Cambridge, UK.


Highmore, Pamela leaves Mr B.'s house in Bedfordshire


Joseph Highmore, Pamela leaves Mr B.'s house in Bedfordshire, c. 1744, Oil on canvas, 62,6x75,6cm, Fitzwilliam Museum, Cambridge, UK.

Highmore, Pamela shows Mr Williams a hiding place for their letters


Joseph Highmore, Pamela shows Mr Williams a hiding place for their letters, c. 1744, Oil on canvas, 62,9x74,7cm, Fitzwilliam Museum, Cambridge, UK.

Highmore, Pamela tells a nursery tale


Joseph Highmore, Pamela tells a nursery tale, c. 1744, Oil on canvas, 62,9x74,7cm, Fitzwilliam Museum, Cambridge, UK.


Gericault, Etude de pieds et de mains


Théodore Géricault, Etude de pieds et de mains, 1818-19, huile sur toile, 52x64cm, Musée Fabre, Montpellier, France.


Guillon-Lethière, Le serment des ancêtres

Guillaume Guillon-Lethière, Le serment des ancêtres, 1822, huile sur toile, Coll. musée national, Port-au-Prince.





  • Symbole de la liberté haïtienne.
  • Sous l'oeil de Dieu, Dessalines (chef des esclaves révoltés), s'allie avec Pétion (officier mulâtre)..
  • La France vient de rétablir l'esclavage, la révolte gronde.
  • La liberté d'Haïti date de ce serment.
  • Tableau de facture classique, davidien.
  • Seule toile où le peintre revendique son ascendance.
  • Envoyé en cadeau, accompagnée de son fils, à bord du navire L'alliance, en 1823 à Port-au-Prince. Sous la Restauration et de la part d'un homme aussi influent, c'est une réelle prise de position politique.
  • Trace retrouvée en 1991 par Geneviève Capy et Florent Laballe, dans la cathédrale d'Haïti, transformée en tableau d'autel.
  • Restaurée aux ateliers de restauration des musées de France, avec le soutient de l'UNESCO et des conseils généraux de Guadeloupe et de Martinique.
  • Exposé dans le Palais national de Port-au-Prince, dans le salon rouge.
  • Retrouvé par miracle grâce aux pompiers français après l'effondrement du palais, suite au séisme du 12 janvier 2010. Châssis brisé, toile souffrante mais pas détruit. Frédéric Mitterrand (Ministre de la Culture) décide que la France prend en charge le sauvetage de la toile.

Cranach l'Ancien, Portrait présumé de Magdalena Luther

Lucas Cranach dit l'Ancien, Portrait présumé de Magdalena Luther, vers 1523-28, huile sur bois, 41x26cm, Musée du Louvre, Paris, France.


Poussin, Etude pour les funérailles de Phocion

Nicolas Poussin, Etude pour les funérailles de Phocion, vers 1648, dessin, 10,6x12,5cm, Département des Arts Graphiques, Muée du Louvre, Paris, France.




  • Marques (de gauche à droite) de Sir Thomas Lawrence (timbre sec), Thomas Hudson, Sir Joshua Reynolds, Emile Calando, Jonatan Richardson, Baron Henri de Triqueti et du Musée du Louvre.
Historique :
  • 23 mars 1779 : Vente à Londres.
  • 1970 : Acquisition par le Musée du Louvre.
  • Septembre 1994 à janvier 1995 : Exposition "Nicolas Poussin 1594 - 1665" au Grand Palais, Paris.
A propos de l'oeuvre :

Anonyme, Statuette féminine de Chupicuaro

Anonyme, Statuette féminine de Chupicuaro, Amérique, 600-200 av. J.-C., terre cuite modelée polychrome, 31x22,5x14cm, Coll. Musée du Quai Branly, Pavillon de Sessions, Musée du Louvre, Paris, France.




  • Emblème et logo du Musée du Quai Branly (Paris - France).
  • Produite dans les montagnes du Mexique.
  • Nom provient d'un site archéologique en partie recouvert par les eaux du Rio Lerma.
  • Sans doute en relation avec un rite funéraire de la fertilité de la terre et à son cycle annuel de mort et de renaissance.

Palcko, Triomphe de la Religion catholique aux Indes grâce à saint Ignace de Loyola

Franz Xavier Palcko, Triomphe de la Religion catholique aux Indes grâce à saint Ignace de Loyola, 1752-53, Plume et encre brune, lavis brun et gris, 32,1x47x3cm, coll. Pierre-Jean Mariette, Arts Graphiques, Musée du Louvre, paris, France.





Triomphe de la Religion catholique aux Indes grâce à saint Ignace de Loyola

Ce grand dessin est l’un des deux projets, conservés au Louvre, pour la coupole de l’église des Jésuites de Prague, dédiée à saint Nicolas, première grande œuvre pragoise à laquelle travailla Palko, l’un des principaux représentants du rococo en Europe centrale. Acquis de la veuve du peintre à Munich par le collectionneur Pierre-Jean Mariette, ce dessin montre l’influence de l’art vénitien contemporain sur Palko.


Éloge de Mariette


Les dessins de Palko étaient très estimés au XVIIIe siècle et recherchés par des collectionneurs, tel Mariette. Celui-ci, dans son Abecedario (t. IV), nous apprend qu’il avait acquis de la veuve du peintre « quelques desseins de Palcko, qui me sont venus de Munich…[ils] tiennent beaucoup du stile vénitien et en particulier de celui de Tiepolo, quoyque beaucoup plus sages et plus corrects pour le dessein que ceux que j’ai vû de ce dernier. Les compositions en sont riches et neuves ; les caractères des têtes en sont nobles et variés ». Ces dessins, poursuit Mariette, « sont de la plus grande manière, et je ne regrette point le haut prix qu’ils m’ont coûté. J’en ai peu dans ma collection qui me satisfassent autant. ».

Corporatisme et commanditaires


Après avoir été nommé peintre de la cour de Dresde en 1752, Palko se rend à Prague où il reçoit une commande pour l’église des Jésuites de Mála Strana, dédiée à saint Nicolas. Par une plainte de la corporation des peintres de la ville, nous apprenons que Palko et ses aides pragois, Josef Hager (1726-1781) et Josef Redelmayer (1727-1788), ont été chargés de la décoration de tout l’intérieur de l’église. Cependant, ne faisant pas partie de l’organisation, ils sont priés de cesser leurs travaux et de se mettre en règle avec la corporation. Après un très bref retour à Dresde, Palko reprend cependant ses activités, tant à Prague qu’en Bohême, mais ne semble retravailler aux fresques de Saint-Nicolas qu’à partir de 1756.
Le dessin en forme de lunette du Louvre correspond à l’une des compositions du chevet : saint Ignace, debout aux pieds d’une allégorie de l’Eglise, se tourne vers deux martyrs japonais portant une croix et montre les initiales de la devise de l’Ordre (OAMDG : Omnia ad majorem Dei gloriam) dans le livre qu’il tient ; de l’autre côté, saint François-Xavier est entouré de représentants des peuples chez lesquels il prêcha.

Venise, Dresde et Prague


Le dessin du Louvre, de même que les autres projets pour les fresques de Saint-Nicolas (un autre dessin au Louvre, une copie de Saint Nicolas enlevant un jeune garçon chrétien du festin d’un roi païen, à Prague, Národni Galerie, un Saint François Xavier conférant le baptême à un prince oriental, à Vienne, Albertina) mettent en valeur le changement survenu dans le style de Palko. Il s’éloigne de l’enseignement de l’Académie de Vienne, qu’il suivit à partir de 1735, et de l’influence de Paul Troger (1698-1762), pour s’inspirer des modèles vénitiens contemporains, certainement étudiés à Dresde : facture alerte et technique très picturale lui permettant d’obtenir des effets de couleurs et de lumière, scène se développant savamment en largeur sur un fond d’architectures à peine suggérées. Le dessin témoigne aussi d’une autre évolution de Palko, celle qui le mènera vers le rococo, suivant en cela la tendance générale de la peinture de l’Europe centrale à cette époque.

BIBLIOGRAPHIE :- GARAS, Klára, « Zu einigen Problemen der Malerei des 18. Jahrhunderts. Die Malerfamilie Palko », in Acta historiae artium academiae scientiarum hungaricae, t. VII, fasc. 3-4, Budapest, 1961, p. 229-250.

- PREISS, Pavel, « Franz Karl Palko als Zeichner », in Bulletin du musée hongrois des beaux-arts, Budapest, 1975, 45, p. 63-108.

- PREISS, Pavel, Le Dessin baroque, Paris : Le Cercle d’Art, 1979, p. 156.

- PREISS, Pavel, Le Baroque en Bohême, exp. Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 1981, p. 158 et 182. Paris : Association française d’action artistique, 1981.

- PREISS, Pavel, « Der Wandel des ikonographischen Programms der Jesuitenkirche St. Niklas auf der Prager Kleinseite », in Wiener Jahrbuch für Kunstgeschichte, 1987, Bd. XL, p. 269-287.

- CALVET, Arlette, Le Cabinet d’un Grand Amateur P.-J. Mariette 1694-1774 : Dessins du XVe siècle au XVIIIe siècle, exp. Paris, Musée du Louvre, 1967, notice 190. Paris : RMN, 1967.

- Franz Karl Palko 1724-1767 : Ölskizzen, Zeichnungen und Druckgraphik, Salzburger Barockmuseum, 1989.

SOURCE : www.louvre.fr

Anonyme, Tanagra, dite "La dame bleue".

Anonyme, Tanagra, dite "La dame bleue", Béotie, vers 330-300 av. J.-C., terre cuite, 32,5 de hauteur.




  • Dans l'exposition "Les Tanagras : visions rêvées d'une autre Grèce ?" du 29 mars au 4 juillet 2010 au Centro cultural Bancaja, Valence, Espagne (commissaire de l'exposition : Violaine Jeammet).

Falcone, Combat des Turcs et de chevaliers

Aniello Falcone, Combat des Turcs et de chevaliers, 1631, h/t, 136x168 cm.






  • Dans l'exposition "Giorgione a Castelfranco", jusqu'au 11 avril 2010, au Museo Casa Giorgione, Castel del Franco Veneto, Italie.

Athanadoros et Polydore, Laocoon

ATHANADOROS et POLYDORE, Laocoon, vers 40 av. J.-C, Musée Pio-Clementino, Vatican, Italie.

Anonyme, Vénus de Médicis

Vénus de Médicis, Musée des Offices, Florence, Italie.

Glycion d'Athènes, Hercule Farnèse.

GLYCION D’ATHENES,
Hercule Farnèse, IIIè siècle, Musée archéologique national, Naples, Italie.

mercredi 11 janvier 2012

Offre de stage : La maison rouge

Offre de stage

La maison rouge recherche des étudiant(e)s spécialisé(e)s en art contemporain (niveau Master) pour un stage de mi-février à fin mai 2012 .

Contact :

Stéphanie Molinard

La maison rouge - Fondation Antoine de Galbert

10 bd de la bastille 75012 paris, france

www.lamaisonrouge.org

Téléphone direct : 01 40 01 92 79

Stand : +33 (0)1 40 01 08 81

Fax : +33(0)1 40 01 08 83

mardi 10 janvier 2012

David, Portrait d’homme, dit de Dubois-Crancé.


Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748 – Bruxelles, 1825)
Portrait d’homme, dit de Dubois-Crancé

Juin-juillet 1795

Plume, encre noire, lavis gris et rehauts de blanc sur crayon noir sur papier

Forme ronde. Diamètre : 18,4 cm

Collection Hippolyte Destailleur (1822-1893) ; sa vente Paris, 19 mai 1896, n° 748. Collection du Marquis de Biron (vers 1860-1939) ; sa vente, Paris, galerie Georges Petit, 9 juin 1914, n° 13. Acquis à cette vente par le Louvre

RF4233

Arts graphiques
Musée du Louvre, Paris, France.






  • En bas à droite : L. David

Portrait d’homme, dit de Dubois-Crancé

Ce portrait fait partie d’une série de médaillons exécutés par David en 1795 d’après ses compagnons prisonniers avec lui, lors de la réaction thermidorienne qui suivit la chute de Robespierre. Il était censé représenter Dubois-Crancé, un ami de David à l’époque où celui-ci composait Le Serment du Jeu de Paume. Mais cette identification est certainement erronée.

Un groupe de portraits révolutionnaires


Après la chute de Robespierre le 9 Thermidor an II, David qui avait partagé ses idées et siégé au Comité de Sûreté Générale, sera emprisonné par deux fois : d’abord au Luxembourg en 1794, puis aux Quatre-Nations après l’insurrection jacobine du 9 Prairial an III (28 mai 1795). Le second enfermement se situe entre le 30 mai et le 3 août 1795, date à laquelle il sera définitivement remis en liberté. Avec lui sont enfermés une quinzaine d’anciens montagnards dont il fait les portraits au lavis, dans des médaillons de forme ronde. On en connaît aujourd’hui neuf. Certains d’entre eux sont annotés « in vinculis », c’est-à-dire qu’ils ont été tracés « dans les liens ».

Un inconnu mal identifié


Le médaillon du Louvre où le personnage est représenté en buste de profil, comme tous les autres de la série, a longtemps été censé représenter un ancien ami de David, le constituant Dubois-Crancé (1747-1811) à qui l’artiste avait réservé une place de choix dans son grand dessin du Serment du Jeu de Paume et dans le tableau inachevé qu’il prépare (tous deux conservés à Versailles).
Mais il est aujourd’hui avéré que Dubois-Crancé ne fut pas inquiété après Thermidor. Il avait eu après 1791 une attitude politique beaucoup plus fluctuante que celle de David et avait été éliminé du club des Jacobins en juillet 1794, dès avant la chute de Robespierre. L’homme représenté porte un gilet brodé qui lui confère un aspect quelque peu militaire. Certains auteurs voient en lui Robert-Lindet (1746-1825) qui avait été un spécialiste des subsistances au Comité de Sûreté Générale à l’époque de la Terreur et fut effectivement emprisonné avec David. Mais cette identification est elle aussi sujette à caution.

Des effigies significatives


Le groupe des portraits de montagnards emprisonnés avec David en 1795 est particulièrement remarquable. Il représente des hommes marqués par l’échec de la Révolution dans sa forme la plus intransigeante et la plus extrême. Certains d’entre eux, comme Barbau du Barran ou Bernard de Saintes, s’étaient montrés d’une extrême férocité pendant la Terreur. Ils connaissent à leur tour l’angoisse de l’emprisonnement et l’âpre saveur de l’échec. Mais aucun d’entre eux ne sera exécuté, signe que les temps ont changé après Thermidor…

BIBLIOGRAPHIE :
- ROSENBERG P., PRAT L.-A., Jacques-Louis David 1748-1825 : Catalogue raisonné des dessins, 2002, I, n° 153

SOURCE : www.louvre.fr

Léocharès, Apollon du Belvédère

Léocharès, Apollon du Belvédère, époque antonine, deuxième moitié du IVème siècle avant JC, Musée Pio-Clementino, Vatican, Italie.


Delaroche, Les princes dans la tour, dit aussi Les Enfants d'Edouard

Paul Delaroche, Les princes dans la tour, dit aussi Les Enfants d'Edouard, 1830, h/t, 181x215cm.


Historique :


  • Dans l'exposition "Painting History. Delaroche and Lady Jane Grey", du 24 février au 23 mai 2010, à la National Gallery, Londres, Royaume Uni.

Liotard, Portrait de M. Levett et Mlle Glavani assis sur un divan

Jean-Etienne Liotard, Portrait de M. Levett et Mlle Glavani assis sur un divan, vers 1740, h/t, 25x36cm.


Regnault, Mercure et Eurydice

Henri Regnault, Mercure et Eurydice, 3è quart du XIXè siècle, encre brune, papier calque et plume, 22,5x16,5cm, Arts Graphiques, Musée du Louvre, Paris, France.


lundi 9 janvier 2012

La Grand-place de Poperinge rénovée, des vestiges médiévaux mis au jour - Bailleul et La Flandre - La Voix du Nord

La Grand-place de Poperinge rénovée, des vestiges médiévaux mis au jour - Bailleul et La Flandre - La Voix du Nord

Aurore P., Technicienne de fouilles.

Recherche : Un emploi de technicienne de fouilles partout en France, le plus tôt possible.


CV :

Née le 22/ 02/ 1985 – Permis B - AFPS
E-mail : aurore.pierrier@gmail.com


FORMATION

Septembre 2011 : MASTER 2 d’Archéologie Préventive, Université Paul Valéry, Montpellier III

Juin 2010: MASTER 1 d’archéologie, parcours Archéologie des Mondes Classiques et Cultures Indigènes, Université Paul Valéry – Montpellier III.

Juin 2009 : LICENCE d’histoire de l’art et archéologie, spécialité épigraphie égyptienne, Université Paul Valéry – Montpellier III.

Juin 2008 : DEUG Histoire de l’art et Archéologie, spécialité épigraphie égyptienne, Université Paul Valéry – Montpellier III.

Juin 2005 : Baccalauréat STT ACA, mention section européenne anglais.

Juin 2002 : Brevet Informatique (B2I).

Juin 2000 : Brevet des collèges.

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

Avril- Octobre 2011 : CHATEAU DE VERSAILLES SPECTACLES (78) : Contrôleur.
•Grandes Eaux Musicales et Jardins Musicaux (10000 pers/jours) : contrôle des entrées, surveillance du jardin et du public, médiation.
•Fêtes Vénitiennes (9000 pers/soirs) : accueil du public et contrôle des entrées.

Mars- Juillet 2011 : Stage de Master 2 en archéologie préventive (INRAP et CG 93) à Bondy (93) sous la responsabilité de Cyrille Le Forestier (INRAP Ile de France) :
•Fouilles des structures en creux, relevés, relevés altimétrique.
•Fouilles de sépultures.
•Médiation lors du week-end d’archéologie (visite du chantier et explication de notre travail), visite de scolaires, presses, expérimentation.

Août - Septembre 2010 : CHATEAU DE VERSAILLES SPECTACLES (78) : Contrôleur.
•Grandes Eaux Nocturnes (9000 pers./soirs) : contrôle des entrées, surveillance du jardin et du public, médiation.
•Fêtes de Nuit (Groupe F) (7000 pers./soirs) « Les noces royales de Louis XIV » : placement du public sur gradin, contrôle des entrées, gestion du public lors de la manifestation, médiation.

Juillet 2010 : Stage de fouilles archéologiques à Barret sur Méouge (05) :
•Reprise du chantier en cours.
•Autonomie sur un secteur.
•Anthropologie (fouilles de sépultures).

Avril 2010 : Stage de topographie

Juillet 2009 : Stage de fouilles archéologiques à Barret sur Méouge (05) :
•Relevés altimétriques.
•Anthropologie (fouille de sépultures).

Juin 2009 : Stage de fouilles archéologiques à Ullastret (Espagne) :
•Reprise et élargissement d’anciens sondages.

Juillet 2008 : Stage de fouilles archéologiques au Domaine National et Château de Versailles et de Trianon (78) – Bosquet de la Reine (sondages des bassins).
•Sondages archéologiques et fouille.

Août 2007 : Piscine municipale - Mairie de Salon de Provence (13) :
•Surveillance : vestiaires, des entrées et sorties des visiteurs.

Juillet 2007 : Stage de fouilles archéologiques au Domaine National et Château de Versailles et de Trianon (78) – Pavillon Frais (fouilles de fondations de treillages et bassin) :
•Fouille, décapage, carroyage, relevés (coupes et plans).
•Nettoyage, mesures, saisie de données, classement.
•Utilisation d’un théodolite.

Juillet 2006 : Intervenante en notion d’astronomie pour des enfants (6-10 ans), OJS, Salon de Provence .

Août 2005 : Piscine municipale - Mairie de Salon de Provence (13) :
•Caissière.
•Surveillance : vestiaires, des entrées et sorties des visiteurs.

Février 2001 : Stage d’observation dans une clinique vétérinaire (Pelissanne – 13).

Février 2000 : Stage d’observation dans l’école Jeanne d’Arc (Pelissanne – 13).



COMPETENCES LINGUISTIQUES ET INFORMATIQUES

•Anglais (courant), espagnol (compréhension orale), allemand (notions, lus).
Février - Mars 2004 : Séjour de un mois aux Etats-Unis, à Rockford et Chicago.
Décembre 2003 : Séjour d’une semaine en Irlande, à Dublin.
Mai 2000 : Séjour de deux semaines au Canada, à Fleurimont et Montréal.
Avril 1999 : Séjour de deux semaines en Espagne, Andalousie

•Word, Excel, Power Point, Internet, InDesign.

AUTRES COMPETENCES / BENEVOLAT / INTERETS

•Septembre 2011 : « Les Enfants de le Terre »/ Yannick Noah : mise en place de la soirée/ concert privée, gestion de stand, accueil du public et des artistes.

•Janvier 2011 : Bénévole pour le concert « Dans l’œil des Enfoirés » : backstage et hôtesse d’accueil.

•Mai 2010 : « Mozart, l’opéra rock » : backstage, organisation d’une soirée et journée privée, transport des artistes.
Avril 2010 : « Les Enfants de la Terre » / Yannick Noah : mise en place de la soirée/concert privé, gestion de stand, accueil du public.

•2002 – 2005 : Bénévolat pour la SPA de Salon de Provence (13).

•Janvier 2005 : Obtention du diplôme de l’AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours)

•Sport (natation, sport de combat, VTT, randonnée, danse, équitation), activités culturelles (cinéma, tourisme, lecture, dessin, théâtre, ballets, opéra, lieux historiques).





CONTACT : aurore.pierrier@gmail.com

dimanche 8 janvier 2012

Une Vénus préhistorique découverte sur le canal Seine Nord

Une Vénus préhistorique découverte sur le canal Seine Nord

Source : libération.fr
Par Sylvestre Huet, le 8 décembre 2011

Les archéologues de l'INRAP qui fouillent le tracé du canal Seine Nord europe ont découvert une magnifique statuette de Vénus datant du néolithique.

Déjà baptisée La Dame de Villers-Carbonnel du nom de la commune où se trouve le site néolithique, cette statuette en terre cuite n'a que de très rares équivalent.

L'Inrap présente ainsi le site de fouilles : «Sur la rive gauche de la Somme, les archéologues ont dégagé deux vastes enceintes appartenant à la culture chasséenne (environ 4300-3600 avant notre ère). La plus ancienne est délimitée par un fossé et une palissade définissant un espace d’environ 6 hectares. À celle-ci succède une autre enceinte, bien plus vaste, comportant également une palissade, mais ponctuée sur l’extérieur de tronçons de fossés. La surface enclose est alors de plus de 15 hectares, bien au-delà des 6 à 10 hectares des enceintes habituelles généralement mises au jour. Elle abritait des habitats et de nombreuses structures ont été fouillées : bâtiment, fossés, trous de poteau, fours…»

Les archéologues ont d'abord retrouvé des fragments de statuette dans un four dont la voûte de terre s’est effondrée. Puis, après remontage des fragments, la statuette s’est révélée entière.

En voici la description par les découvreurs : «Haute de 21 cm, elle est modelée à partir d’une plaque d’argile rectangulaire. Les hanches sont larges et accentuées, les fesses proéminentes et viennent amplifier le déséquilibre entre la partie inférieure du bassin et la taille étroite et fine. Les bras sont esquissés par deux bourrelets au niveau des épaules, mais ne sont pas réellement figurés, pas plus que les mains. Le sexe n’est pas représenté, mais les seins sont formés par l’ajout de deux petites boules de pâte légèrement étirées. La tête enfin, très stylisée et sans visage, est constituée d’un simple cône. Cette statuette féminine possède des lignes pures mais asymétriques, c’est par exemple le cas des seins et des jambes. On assiste ici à une forte abstraction de la représentation du corps féminin, marquée par la largeur des hanches et les seins.»

La dame de Villers-Carbonnel, comme celles découvertes auparavant pour cette époque, est stylisée et caractérise une époque durant laquelle s’opère une dissolution de la figuration. Le caractère exceptionnel de la découverte tient à la fois à l’intégrité de la statuette et à la rareté de ces figurations féminines au sein des ensembles du Néolithique moyen.

L’unité stylistique qui caractérise ces représentations féminines, malgré de multiples différences, suggère un fonds idéologique commun dont l’origine est méditerranéenne. Les archéologues ont souvent vu dans ces statuettes, des représentations symboliques de la fertilité pouvant faire l’objet d’un culte domestique. Du Proche-Orient aux confins de l’Europe occidentale, une abondante littérature archéologique a évoqué des cultes à quelques «déesses-mère», concept aujourd’hui de plus en plus contesté.»

J'a publié sur le blog une note après un reportage effectué sur l'un des principaux site de fouilles archéologiques du canal Seine-Nord-Europe (photo à droite). Il promet par ses dimensions de nombreuses découvertes archéologiques sur des sols non urbanisés.

Depuis septembre 2009, 320 sites allant du Paléolithique au Moyen Âge ont été identifiés sur les 1700 hectares diagnostiqués. Les fouilles, qui ont débuté en mars 2010, ont révélé 77 sites archéologiques. À ce jour, 31 fouilles ont été réalisées ou sont en cours de réalisation sur 81 hectares. Une centaine de projets de fouilles est prévue avant le démarrage des travaux de terrassement.